vendredi 12 septembre 2008

La Cie CARCARA


La Cie CARCARA

La compagnie Carcara, fondée en 1985, est une association d’artistes de différentes disciplines artistiques à la recherche d’un théâtre savant et populaire en lutte contre toute forme d’humiliation.
Conventionnée depuis 1999 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France, la Compagnie travaille sur les écritures contemporaines (texte, musique, jonglage, peinture, marionnette...) dans un compagnonnage avec les habitants des villes et des campagnes.

Les cinq premières années de la Compagnie s’inscrivent dans un engagement dans la lutte contre l’apartheid avec l’écrivain J.M. Coetzee (prix Nobel 2003) avec la création de « La presque innomée », Prix spécial du Jury, rencontres Charles Dullin 1986 (et du même auteur « FOE »en 1989).
Elle inscrit dans sa démarche artistique les formes légères qu’elle intègre dans des différents lieux de la cité avec des écritures contemporaines d’auteurs comme Vinaver, Wenzel, Trolle.
Elle crée en 1990 « Vie et mort du roi Jean » de Shakespeare avec les enfants d’une école de musique, au théâtre Arcane (Paris) ; en 1991 « Le dieu bonheur » de H. Müller, fragments d’opéra représentés dans un squat d’Avignon avec les habitants du quartier, en collaboration avec trois compagnies.


En 1993, débutent ses résidences croisées à La filature de Mulhouse, au théâtre de Vienne (Isère), au Centre Dramatique Poitou-Charentes, au Centre Communal Pierre Martin à Villeneuve-le-Roi, au Théâtre Paris-Villette Paris 19ème, au théâtre du Merlan scène nationale de Marseille, à la salle G Philippe de Bonneuil-sur-Marne, à l’Allan-scène nationale de Montbéliard, l’Hexagone-scène nationale de Meylan et à Choisy-le-Roi au théâtre Paul Eluard.
La Compagnie Carcara est invitée par les théâtres des villes à travailler hors les murs, elle habite les théâtres et voyage dans les paysages urbains. Durant ces résidences, de nombreuses créations voient le jour (théâtre, musique, jonglage,peinture…).

Aujourd’hui 14 artistes y mêlent leur pratique, le théâtre, la musique, la peinture, la marionnette, le jonglage, la performance, le clown, la couture, la photographie et la vidéo, en grande proximité avec les habitants de tous les âges et de toutes les origines.
Le collectif s’immerge dans le quotidien et se pose dans l’espace public : les salles de théâtre mais aussi les jardins publics, les places, les petites salles de quartiers, les cours d’écoles, les bibliothèques, les cafés, tous les lieux qui favorisent la rencontre naturelle et qui appartiennent à tous. Nous nous promenons entre l’extérieur et l’intérieur, entre l’intime et le grand nombre.
Photo : Abu Nawas

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